#1 De l'écologie décolonialiste à l'échec du cloud souverain
Bienvenue dans ce premier numéro !
Un jour, sur Twitter, l'écrivain américain, T.C. Boyle, publia une photographie d'un bout de son jardin où il avait planté des fleurs, des plantes grasses et quelques autres plantes. Cette photo était accompagnée d'un cri d'alarme : "Où sont-elles ?". Elles, c'était les abeilles. De son petit coin de terre perdue en Californie, l'auteur de Water Music constatait, avec tristesse, la disparition de l'insecte pollinisateur. Depuis, obsédé par ce phénomène, il scrutait son jardin, guettant leur retour. Sa patience a été récompensée, elles sont revenues et butinent gaiement.
Comment qualifierions-nous aujourd'hui cette prise de conscience écologique ? De ridicule ? Ou nous louerons l'opiniâtreté de T.C. Boyle à vouloir sauver les abeilles de l'extinction ? Petit à petit, cette conscience écologique grandit. Pour preuve, les terribles incendies, qui continuent de ravager l'Australie, auront eu le triste mérite d'ouvrir les yeux du premier ministre australien, climato-sceptique notoire, sur les conséquences du réchauffement climatique dans son pays. Aurons-nous d'autres (presque) convertis ? On peut l'espérer, tant les mauvaises nouvelles s'empilent les unes sur les autres.
Toujours est-il que si un jour, vous êtes face à un de ces énergumènes, ne fuyez pas la conversation et entamez un dialogue avec, le professeur George Marshall vous explique comment. On ne sait jamais... Vous pourriez convaincre ces personnes de s'intéresser à l'écologie décoloniale, réfléchir avec cet artiste sur le piratage de Google Maps ou encore à l'échec monumental de l'implémentation d'un cloud souverain par Orange, nous rendant dépendant, encore un petit peu plus, des Américains ou des Chinois.
Bonne lecture !
-- Dominique